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NOTRE HISTOIRE

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St-Thomas-d'Aquin
  • En avril 1886, Mgr Narcisse Zéphirin Lorrain, évêque de Pontiac, donna la permission aux colons à la tête du Lac Nosbonsing de construire une petite chapelle sur le lot 19, concession 2,  à East Ferris.  Sur un terrain d’un demi-arpent, don de Joseph Alphonse Lévesque,  une chapelle mesurant 18’ X 26’ fut construite à une distance d’environ trois cents pieds du Lac Nosbonsing. Elle fut bâtie sous la direction de Pierre Guillemette et une équiqe de treize travailleurs.  Le Père Thomas-Georges Gagnon, curé de Bonfield, vint célébrer la première messe. C’est en octobre 1886, qu’eut lieu le premier mariage, notamment celui de Joseph Guillemette et Armanda Robert. À ses débuts, cette nouvelle mission de Bonfield, portait le nom de Lévesqueville. Au printemps 1887, Monseigneur Lorrain nomma la nouvelle paroisse Saint-Thomas-d’Aquin.
     

  • En 1902, le nombre de paroissiens avait beaucoup augmenté donc, une nouvelle église fut construite sur la côte. Le Père Antonin Astor en fut le curé de 1902 à 1916. C’est de lui que provient le nom du village d’Astorville. Cette église brûla en 1904. Les gens d’Astorville se mirent immédiatement à l’œuvre pour construire une nouvelle église qui fut complétée en 1907. Quelques années plus tard, par un Vendredi saint, un vent puissant poussa dangereusement sur la fondation de l’église. Par conséquent,  il fallut que les deux coins du devant de l’église soient renforcis de piliers de béton. En 1965, cette église fut démolie.  L’église existante fut construite par les constructeurs Ouellette et Rochefort suivant les plans de l’architecte  Manfred May. En 1990, le Père Michael Costello s’occupa de rénover l’intérieur de l’église et de faire installer de magnifiques vitraux dans les petites fenêtres.
     

  • Depuis son début en 1902, la paroisse St-Thomas d’Aquin a été et continue  d’être un lieu de prière, de rencontre, de célébration de sacrements et de funérailles pour les gens d’Astorville et les environs.

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Sainte-Bernadette
  • En 1881, la chapelle Ste-Philomène fut érigée au pied du Lac Talon par le constructeur M. Ulric Harnois. En 1885, lors de sa visite, Monseigneur Lorrain décida que le nouvel emplacement de la paroisse Ste- Philomène serait au pied du Lac Nosbonsing dans le village agricole de Bonfield. Le coût de construction de l’église était de 3 233 $. Le Révérend Père Thomas-Georges Gagnon, âgé de 28 ans, en fut le premier curé.
     

  • Cette paroisse comprenait le territoire du village de Bonfield ainsi que les missions de Grand Désert, Astorville, Corbeil et Chiswick. Les écritures historiques relatent le dévouement et la charité du Père Gagnon envers le peuple. « Ce que le bon Père Gagnon reçoit des uns, il le donne aux autres : il n’a rien à lui et il distribue tout à ses paroissiens.»  Une plaque commémorative près de l’autel de Ste-Anne dans l’église de Bonfield rappelle le souvenir du bon curé-fondateur.
     

  • En 1905, l’église fut détruite par un feu. C’est en 1906 que débuta la construction d’une nouvelle église sur la rue Gagnon.  Faite de briques et affichant un style d’architecture romaine, elle fut achevée deux ans plus tard. Elle porte le nom de Ste-Bernadette.
     

  • En 2002, cette église, âgée de près de cent ans, était en besoin de rénovations significatives. Avec beaucoup d’efforts, les paroissiens avaient réussi à prélever les fonds nécessaires pour réaliser ce projet.
     

  • En 2006, la paroisse célébrait son centenaire, une étape très importante dans son histoire.  Par la grâce et la miséricorde de Dieu, la paroisse avait traversé les cent premières années de son histoire comme communauté de disciples dont la foi était axée sur la célébration de l’Eucharistie dominicale. Cet événement avait été marqué par Monseigneur Richard W. Smith, évêque de Pembroke à l’époque. 
     

  • Aujourd’hui, l’église demeure un lieu de foi, de rencontre et de refuge pour les paroissiens de Bonfield. La paroisse Ste-Bernadette est renommée pour son  pique-nique annuel. La veille de cette occasion, de gros chaudrons de « seapie »   sont mis à cuire pendant de longues heures dans des fours extérieurs. Ce régal est bien apprécié par tous ceux qui comblent la salle paroissiale. On peut bien dire que l’église Ste-Bernadette est le cœur de la communauté de Bonfield.

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Sacré-Coeur de Jésus
  • En 1893, une chapelle fut érigée dans le village de Corbeil, sous la direction du Père Thomas-Georges Gagnon de Bonfield. La chapelle, dédiée au Sacré-Cœur, reçu la bénédiction de l’Évêque Lorrain. À ses débuts, le village de Corbeil était une mission de l’église de Bonfield. En 1902, il devint une mission de l’église d’Astorville. Les résidents de Corbeil entreprirent la construction du sous-bassement d’une église, alors que le Père Sloan était curé (1916-1920). Les travaux de construction avaient été interrompus en raison de la grippe espagnole, une forme d’influenza dévastatrice.
     

  • En août 1920, Corbeil devint une paroisse autonome. Le Révérend Père Daniel J. Breen en fut le premier curé et, sous sa direction, la paroisse bâtit un presbytère ainsi qu’une école ayant deux salles de classe. Le Père Breen avait servi la mission à Feronia ainsi que plusieurs stations et camps de bûcherons situés le long de la voie ferroviaire Ontario Northland.
     

  • En 1930, M. et Mme Oliva Dionne, résidents de Corbeil, devinrent les fiers parents de quintuplées qui furent baptisées par le Père McNally. La naissance de ces cinq petites filles, un événement extraordinaire à cette époque, attira l’attention du public et des médias à travers le monde. La région de Corbeil et Callander devint très populaire et attira des foules de gens pendant de nombreuses années.
     

  • En 1941, sous la direction du  Révérend Père W.H. Lafrance, la construction de  l’église Sacré-Cœur fut enfin complétée. En 1950, les Sœurs du Sacré-Cœur s’installèrent dans la paroisse pour diriger l’enseignement à l’école qui comprenait à l’époque quatre salles de classe. Le presbytère fut converti en couvent et un nouveau presbytère fut érigé au côté nord de l’église. Le premier juin 1977, les résidents de la région furent dévastés lorsqu’un éclair frappa l’église causant un incendie qui brûla l’église au complet. Les paroissiens entreprirent la tâche difficile d’organiser de nombreux comités pour prélever des fonds et planifier la reconstruction de l’église.
     

  •  Le Père Adrien Koens ainsi qu’un groupe de paroissiens dévoués veillèrent à la reconstruction de l’église existante, une conception des architectes Critchley et Delean de North Bay. La construction fut achevée en 1980. Conçue pour conserver l’énergie, l’église affiche sur le côté ouest une rangée de fenêtres  qui laissent entrer une abondante lumière naturelle. Le sanctuaire et la nef de l’église sont larges, permettant jusqu’à deux cent soixante-dix personnes de s’asseoir assez proche de l’autel. Tout comme à ses débuts, l’église Sacré-Cœur demeure  encore aujourd’hui, un lieu de recueillement spirituel et de célébration de la foi chrétienne pour les gens de la région nord de la municipalité d’East Ferris.

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